I lay down this armor | Lukas Finn Dalvinson

HANARR

• Quel est le premier mot qui vous vient à l'esprit quand on vous demande de vous décrire, et pourquoi ?
  
  Chiant. Étant quelqu’un à première vue assez neutre, le fait que je n'échange en pas en vous connaissant est tout à fait normal. Étant quelqu’un qui ne s’excite pas tout de suite, mon expression reste la plupart du temps fixée, puis un sourire en coin apparaîtra lorsque je constaterai que cela vous énerve. Oh dieu que j’aime utiliser cette caractéristique de mon être pour frustré les gens. C’est si simple que c’en est drôle. Faire des coups bas bien ou pas bien calculés est mon passe-temps. Bien que je n’en fasse pas souvent, je profite souvent des occasions évidentes qui viennent à moi, comme par exemple : voler des frites à mes compagnons de chambre puis partir ensuite. Tout simple, parfait.
  
• Votre baguette est votre meilleure alliée, racontez nous le moment où vous l'avez obtenue ?
  
  C’était durant une journée des plus ordinaires. Étant venu plus d’une fois dans cette ruelle marchande où les sorcières avaient l’habitude de passer pour acheter leurs fournitures, les ingrédients ou les animaux dont ils avaient besoin, c’était sans grande hâte que ce jour-là, j’entrai dans la boutique de baguette. C’était une tradition. Tout le monde dans la famille allait dans cette boutique en particulier pour trouver leur baguette. N’étant qu’accompagné par mon père, celui-ci ayant l’esprit ailleurs puisque lui et ma mère venait de se séparer, c’est le petit homme que j’étais qui dut s’avancer vers l’homme auquel la boutique appartenait. Voyant les iris clairs de l’homme se poser vite fait sur moi, le fait que ses iris voguaient de gauche à droite me fit vite comprendre que l’homme était aveugle depuis un moment. L’homme me demandant mon prénom, je lui répondis et il partit vers son arrière-boutique, la connaissant par cœur vu qu’il n’accrocha rien du tout. Celui-ci revenant après quelques minutes, trois boites à la main, ce furent trois échecs. Croyant avoir découragé l’homme, c’est avec une certaine surprise que je vis plutôt l’homme en rire. Celui-ci repartant de nouveau, il revint après cinq bonnes minutes et me tendit une baguette dont il tendit la boite d’un gris foncé de l’autre main. Mes doigts se refermant sur le manche, la vague d’énergie qui me parcourut le corps me fit comprendre que cette baguette serait celle pour laquelle ma confiance en était l’âme. Les sourcils haussés, je ne fis qu’admirer la baguette le reste de la journée. Noisetier, vingt-cinq centimètre soixante-dix, crin de Sombral, elle était tout simplement parfaite à mes yeux et mon père me la paya.
  
• Tout le monde a peur de quelque chose, et vous ?
  
  Ça va paraitre stupide. Je le sais, moi-même je pense que c’est d’une absurdité étonnante, mais ce qui me fait le plus peur, c’est le jugement des autres. Les moqueries de jeunesse et l’intimidation n’en sont pas la cause, comme la plupart des gens le croiraient au premier coup d’œil, mais c’est plutôt une crainte de décevoir qui m’habite. Étant dans une famille de Sang Pur où le patron, c’est ma mère, ce n’est jamais très simple de faire plaisir à tout le monde, surtout lorsque la dite mère se retrouve maintenant avec un autre mari et deux autres enfants. J’ai toujours voulu être leur chef d’œuvre, leur diamant qu’ils montrent au passant en étant fier. Je ne sais toujours pas s’ils pensent cela de moi et, au fil du temps, ce sentiment de vouloir plaire, d’être parfait a fini par apparaître pour les gens autres que ma famille. Pour mes amis, pour les professeurs, pour la planète entière. C’est un calvaire dont j’espère me débarrasser, que j'espère vaincre au fil des ans.
  
• Jetez donc un œil à la liste des enseignements de l'institut, qu'est-ce qui vous inspire immédiatement, et pourquoi ?
  
  Les cours de sortilèges et les cours de potions ont toujours été les matières pour lesquelles mon attention était totalement présente. En apprendre plus sur les sorts, les possibilités de créer sont bien plus intéressants que de connaitre l’histoire du monde, non ? Par la suite, dans les années suivantes, l’astronomie embarqua dans le trio. Bien que les cours ne me donnent pas vraiment d’heure pour dormir et que j’en sors toujours en grognant mon manque de sommeil, c’est une matière vraiment intéressante.
  
• Savez-vous voler ?
  
  Oui, comme tout sorcier qui se respecte *Fixe William avec un sourire en coin* Toutefois, le fait de voler dans le ciel assit sur un bout de bois inconfortable n’est pas ce que je préfère le plus au monde. En fait, je n’aime pas voler. Alors, soit j’utilise le réseau de cheminée ou je transplane. À dos de créature, peut-être, mais encore là, je n'en éprouve pas le désir. *regard sur Fred’ cette fois*
  
• Quelle est la créature fantastique que vous trouvez la plus intéressante ?
  
  Les créatures fantastiques m’ont toujours fasciné. Incalculable le nombre de fois où j’ai demandé à mes parents de me lire le Livre des Soins pour Créatures Magiques. Alternant avec les Contes de Beedle le Barde parfois, ils comprirent vite que je n’avais pas d’intérêt pour les contes de fée. Pour ce qui est de la créature qui me fascine le plus, je dirais le Sinistrose. Créatures mythiques pouvant prendre l’apparence d’un gros canidé noir aux yeux jaune, ou d’un sombre cheval, va savoir pourquoi, cette créature m’a toujours intéressé, même si en croiser une ne me tente pas spécialement. *rire nerveux*
  
• Selon vous, quelle est la chose la plus importante au monde ?
  
  Ça fait très cliché, pas important pour une pièce, mais la réponse à cette question sera tout simplement mes amis. De toutes les personnes, les choses, les matières, il n’y a rien qui vaut plus cher à mes yeux que les gens avec qui je partage les moments de ma vie. Rien de plus, rien de moins. Je me battrais pour eux puisque, sans eux, je ne suis pas grand-chose, à part peut-être le fils d’une famille de Sang Pur, meh.
  
• A quoi pensez vous en vous levant le matin ?
  
  Je pense à frapper celui qui m’a réveillé puis, à me retourner pour ensuite sombrer de nouveau. Dormir étant un délice de la vie, c’est un calvaire constant de se lever le matin pour aller en cours. Habituellement, si le cadran ne vole pas déjà travers la pièce, c’est malheureusement mon père ou mes compagnons de chambre qui finissent par me réveiller. Je n’ai pas besoin de vous préciser que ma période préférée de l’année, c’est les vacances.